Cet été, j’ai été frappée par la présence des herbes « sauvages » dans les rues de la Rochelle : du centre ville aux quartiers périphériques, les habitants et les services municipaux ne font pas la chasse « aux mauvaises herbes. Il y en a partout et pas des petites.
Cela surprend pour moi qui vis à Toulouse, où la verdure est domptée par les services municipaux.
OUI c’est possible de ne pas balancer des pesticides ou des flammes pour désherber nos rues.
OUI c’est possible que des habitants et des élus cohabitent avec les herbes sauvages dans la ville.
D’autres villes ont anticipé la réglementation qui va interdire début 2017 l’usage des pesticides dans les jardins privés et publics.
Comme la Ville de Chambéry (Opération « Grande par Nature » dont je ne trouve plus la page sur le site de la Ville) ou dans les collectivités qui sensibilisent élus et habitants en organisant des sorties pour « apprivoiser » les herbes sauvages dans le cadre du dispositif Sauvages de ma rue mis en place par le Musée National d’Histoire Naturelle. Certains vont même jusqu’à récolter des sauvages comestibles…
A bon entendeur, salut.